Présentation de l’intrigue
Le vicomte pourfendu, d’Italo Calvino, est un conte philosophique qui fait partie de l’univers imaginaire qui caractérise cet auteur.
Il raconte l’histoire d’un vicomte qui, au cours de sa première bataille, perd la moitié droite de son corps, à cause d’un boulet de canon.
Alors cette moitié cause des misères à son retour dans la vallée, incendies, pillages, de nombreux animaux tranchés en deux ; cette moitié était la partie mauvaise du vicomte.
La moitié droite, la « bonne » moitié, parvient à revenir dans la vallée où il habitait, seulement des mois, voire années plus tard. Leur rencontre pose alors des soucis…
Ma critique
J’ai apprécié l’humour prêté aux différents personnages et avec lequel Italo Calvino présente les situations dans lesquelles il les plonge. Par exemple, le jeune huguenot Esaü fume des cigares et boit de l’alcool à seulement 8 ans, pendant que sa famille le recherche. De plus, le docteur Trelawney évite le sang et son travail de docteur, il s’intéresse seulement aux plantes et aux phénomènes naturels. La jeune Paméla, elle, élève une canne et une chèvre avec lesquels elle fait de la balançoire, elle leur parle et vit dans une grotte avec eux !
Le livre est facile à comprendre et assez court, nous ne perdons pas le fil et suivons les personnages sans les confondre, car ils sont peu nombreux.
Le vocabulaire peut parfois être compliqué, mais ne nous empêche pas de comprendre le sens général.
Je conseille ce roman aux personnes qui recherchent un roman court, légèrement fantastique et au ton humoristique.
L’auteur nous amène à réfléchir sur la nature humaine, n’y aurait-il pas une partie bonne et une mauvaise, en chacun de nous ?