A.B.C. contre Poirot, Agatha Christie

Résumé complet de l’intrigue :

L’histoire se déroule en Angleterre, en 1935. Elle est racontée par le Capitaine Hastings.

Hercule Poirot est un détective privé. Il reçoit une lettre anonyme signée A.B.C ; celle-ci dit qu’un évènement aura lieu à Andover le 21 de ce mois. Mais qui est cet A.B.C. ? Et effectivement, un meurtre est commis à Andover : une certaine Ascher est assassinée le 21. La pauvre femme vivait avec son mari sans cesse ivre et sa nièce, Mary Drower. Poirot leur pose quelques questions. Il se rend compte qu’un guide de chemin de fer intitulé A.B.C. est posé sur le comptoir du magasin de Mme Ascher. Mais pourquoi l’assassin signe-t-il A.B.C ?

Puis, une deuxième lettre arrive. Celle-ci dit qu’un autre meurtre va être commis à Bexill-sur-mer, à la date du 25 du mois courant et Betty Barnard en paye le prix. La pauvre fille a été étranglée avec sa propre ceinture. Un guide de chemin de fer est posé sur la victime. Betty avait une sœur, Megan Barnard ; elle disait souvent que Betty était beaucoup plus belle qu’elle. Les deux sœurs ne se voyaient pas souvent. Poirot interroge les parents de Betty, sa sœur et son fiancé. Celui-ci était très jaloux, car Betty sautait souvent sur l’occasion pour embrasser les hommes qui passaient devant elle. Megan dit que parfois ils se disputaient et qu’il avait menacé de la tuer. Pendant un temps, Hastings croit que c’est lui, le meurtrier, mais pourquoi aurait-il tué Mme Ascher ?

Poirot lui fait part de quelque chose : l’assassin choisit ses victimes et ses villes dans l’ordre alphabétique.

Poirot reçoit une troisième lettre et elle dit qu’un crime va être commis à Cheurstonne, le 30 courant. Sir Carmichael Clark est tué et un A.B.C. a été déposé sur la victime. Le pauvre homme avait un frère, une femme souffrant du cancer et une secrétaire, Miss Grey, avec qui il s’entendait fort bien. Poirot les interroge ; Miss Grey prétend n’avoir vu personne qu’elle ne connaissait pas. Puis Poirot interroge Lady Clark. Elle dit qu’elle a vu Miss Grey parler à quelqu’un, ce qui sème le doute chez Poirot. La vieille femme perd peut-être la mémoire… mais si Miss Grey mentait ? Peut-être… Donc il décide de réinterroger Miss Grey. Elle se souvient qu’effectivement elle a parlé à un vendeur de bas et Poirot dit qu’il se rappelle avoir vu des bas sur la chaise de Mme Ascher. De plus, Megan Barnard a vu sa mère pleurer, car elle avait acheté pour rien des bas à Betty, auprès d’un vendeur ambulant. Miss Grey qui parle à un vendeur de bas !!! Mais tout s’explique : c’est comme ça que l’assassin sait qui et quand il faut assassiner. Poirot demande à Miss Grey comment il était. Elle dit qu’elle ne sait pas vraiment, il avait des lunettes, un vieux manteau et il était assez voûté.

Poirot reçoit une quatrième lettre : elle dit qu’un autre meurtre va être commis à Doncaster, le 11 septembre. Cette fois, l’assassin se trompe de victime, car son nom ne commence pas par un D, mais par un E et le pauvre homme poignardé s’appelait Earlsfield.

Un certain monsieur Cust était présent sur les lieux des quatre crimes… Là où M. Cust est logé, la femme qui apportait les cuves d’eau chaude dans les chambres, remarque que M. Cust avait du sang dans sa cuve d’eau froide, parce que soi-disant, il s’était coupé la main. Elle le signale à Poirot qui va voir M. Cust. Ils trouvent l’eau rougie et un couteau plein de sang au-dessous de son lit. M. Cust est déclaré coupable. Poirot va interroger M. Cust en prison et Poirot comprend qu’il est innocent.

Puis il fait une réunion avec tous les proches des victimes et il leur dit que ce n’est pas M. Cust l’assassin, mais M. Clark ! Comme M. Cust était facilement influençable et qu’il perdait la mémoire, c’était l’alibi parfait et en lui offrant un emploi et lui donnant une liste de clients chez qui se rendre, il serait le coupable désigné, en allant chez les gens le jour du meurtre. En fait, M. Clark voulait tuer son frère pour hériter de sa fortune. Mais cela aurait été trop suspect si M. Clark avait tué seulement son frère pour son héritage. M. Clark a donc dissimulé le meurtre de son frère avec trois autres.

Ma critique :

Ce livre est bien, mais le vocabulaire est un peu difficile à comprendre (« contrefaite », « trivial », « profane », « infatué »…). Cependant, cette écriture n’empêche pas les lecteurs (de 6ème) de comprendre l’intrigue.

À la fin, le lecteur est impatient de connaître le coupable. Comme il est mis sur une fausse piste, il ne se doute pas de l’identité du coupable jusqu’au dernier moment où la vérité est dévoilée : on découvre seulement à la toute fin qui est le vrai coupable, alors que l’auteur suggère au lecteur que le coupable est monsieur Cust. En effet, ce personnage a tous les éléments pour en être un, il vend des bas et se trouve sur les scènes de crimes le jour-même de chaque meurtre, le lecteur croit donc que c’est lui le coupable.

L’auteur nous induit en erreur, et Poirot a l’air très intelligent !!! Hercule Poirot est un homme gentil, mais il est très suffisant, toujours sûr de lui.

L’histoire peut être sanglante par moment, mais ça dépend comment les lecteurs la voient : on n’assiste pas aux crimes, mais à la description des scènes de crime.

J’aime bien ce livre, il y a de l’action (beaucoup de crimes à imaginer). Quand on le lit, on ne s’ennuie pas et on a envie de savoir qui est le coupable.

On a l’impression d’être à la place du Capitaine Hastings, car c’est lui qui raconte l’histoire. Si c’était Poirot qui racontait, on comprendrait moins bien, car il garde tout pour lui avant de tout révéler d’un coup. C’est pour cela qu’on parle d’ histoire à énigme.

Marie L.

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