Élisa

Voici un récit que j’ai inventé. Bonne lecture à tous !!

Chapitre 1

Le soleil commençait à se coucher, je pressais le pas pour rentre à la maison, quand tout à coup, au coin de la rue surgit un monstre ! Je le reconnus aussitôt : c’était le dragon mangeur d’homme ! Je regardai derrière moi, il n’y avait personne. J’étais suis seule avec ce monstre. Je regardai une nouvelle fois en arrière : une calèche, sauvée ! ! ! Le monstre disparut dès que la calèche s’arrêta devant moi. Ouf, je montai à l’intérieur, je remerciai gentiment ceux qui me laissèrent y entrer.

Une fois chez moi, je me rendis à l’étage à toute vitesse pour voir mon frère.

— Je l’ai vu, hurlai-je, le dragon !!!!!!

— Alors, toi aussi, me dit-il sur un ton calme, nous sommes fichus.

Marie, notre servante, monta à son tour et déclara :

— Votre père vous attend.

— Mes enfants… Auguste mon fils, Élisa ma fille.

Je regardais mon frère le regard plein de peur, il fit de même : quand père parlait ainsi, l’heure était grave.

— Le roi me croit complice du dragon, avoua-t-il sur un ton grave, demain, je serai à la Bastille.

Mon frère paniqua, moi non, j’encaissai le choc et répliquai en criant :

— NON, NON, JE NE VEUX PAS ! J’IRAI ET PRENDRAI VOTRE PLACE !

Je m’enfuis aussitôt et on m’emprisonna à la Bastille.

Cela faisait trois longs mois que je m’y trouvais.

J’étais sur le point de m’endormir, quand une ombre traversa le ciel. C’ÉTAIT LE DRAGON. Il m’emporta, je me débattis comme une folle, mais c’était trop tard, il n’emmenait je ne savais où.

Chapitre 2

Je dus m’endormir, car je me réveillai dans un lit doux et dans une magnifique chambre. Et là, je LE vis allongé près du lit : le dragon. Il se réveilla et m’emmena vers une salle. À l’intérieur se trouvait un trône ou se tenait un homme qui n’étais pas le roi.

— Qui êtes-vous ? Que me voulez vous ? vous n’êtes pas le roi ! !

— Certes, mais bientôt… Je veux que vous soyez à mes côtés pour régner sur le royaume et si vous refusez vous finirez comme elle, dit-il en me montrant un corps sans vie que je reconnus aussitôt.

— MÈRE !! Non ! VOUS N’ÊTES QU’UN MONSTRE ! JE REFUSE !!!!!!

— Même caractère… Bon, je suppose que tu tiens à ce garçon…

Et il me montra… AUGUSTE.

— J… j’accepte, dis-je d’une toute petite voix, refusant de regarder mon frère bien mal en point.

Une fois de retour dans la chambre, je pleurai toutes les larmes de mon corps. Le dragon s’allongea sur le lit, à coté de moi et j’en profitai pour arracher le diadème qu’il portait. IL se transforma en jeune garçon de mon âge, c’est-à-dire quinze ans et je le reconnus, c’était Charles, mon fiancé.

— Charles ! Tu étais le dragon depuis longtemps ?

— Oui ma mie, demain j’irai et sauverai ton frère.

— HO ! Merci, merci, Charles.

ET il partit.

Le lendemain, Charles revint avec Auguste, que je serrai dans mes bras.

— Et maintenant il faut partir d’ici et vite.

Nous quittâmes le château. Une fois rentrée, je racontai à mes parents ce qui s’était passé, et leur présentai Charles. Pour nous, tout se finit bien.

Que mon courage soit révélé, que mon histoire se transmette de génération en génération.

FIN

— Louve228